Biographie de Jean Huguet, romancier chaumois
Le 18 août 2006 disparaissait Jean Huguet, romancier, essayiste et éditeur français (Editions Le Cercle d’Or), né aux Sables-d’Olonne le 26 janvier 1925.
L’occasion de retracer son parcours et d’établir sa Biographie. Pour cela, nous allons commencer par celle rédigée en 1959 par l’un de ses confrères A. Chaperon.
Nous compléterons progressivement cette Biographie avec la période 1959 – 2006.
« (…) Jean Huguet est né aux Sables d’Olonne en 1925, ou plus exactement à La Chaume. Depuis des générations, sa famille habite notre région côtière où tous sont marins-pêcheurs. Jean Huguet, après avoir été professeur en Vendée, est nommé ensuite à Paris. Il devint ensuite un libraire de premier ordre qui, aidé de sa charmante épouse, savait aiguiller le lecteur pour l’achat d’un ouvrage littéraire. En 1953, il est nommé secrétaire-général du Syndicat National des Libraires de France. Il dirige aussi « L’Officiel de la Librairie. »
Jean Huguet, observateur attentif, averti, se spécialise dans le roman. Il écrit dans des revues et journaux, il est chroniqueur à « L’Age nouveau » et fait également des conférences intéressantes.
En 1954, il fonde l’associations des « Jeunesses Littéraires de France. » L’excellent écrivain qui a déjà fait paraître « Stelio et l’écho dans la cathédrale » (Ed. Portal 1955), « Saint-Exupéry et l’enseignement du désert » (1956), « Rayonnement de Lecomte de Noüy » (1957) aux Ed. de la Colombe, présente chez le même éditeur « Les Jeunes devant la Littérature » , dédié aux J.L.F , une oeuvre de démystification littéraire.
Jean Huguet montre les étapes de la formation d’un esprit J.L.F. Avec objectivité, l’auteur dessine un panorama des Lettres actuelles, avec des notes inédites, des témoignages caractéristiques et un référendum permanent par lequel les « Jeunesses Littéraires de France » , 1 rue Milton, Paris 9° , depuis leur création entendent dégager peu à peu de la confusion le « visage littéraire » de la jeunesse française.
Jean Huguet prend une place parmi les excellents écrivains, ceux qui savent peindre avec les mots les plus simples de ravissants paysages. Il a le souci de bien écrire notre langue si claire, si précieuse et les J.L.F. animées par lui montreront que la pratique de l’art en France ne saurait s’éteindre. » A. Chaperon
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais