Armel Le Cléac’h dans la fameuse salle de repos du vainqueur du Vendée Globe
Lorsque le vainqueur du Vendée Globe arrive près du ponton du Vendée Globe, c’est comme s’il recevait un uppercut. Il passe d’une extrême solitude de 74 jours à la vision d’une meute de milliers de gens qui l’accostent, le dévisagent, lui font part de multiples sollicitudes. Ils ont cependant été préparés à cela. Ils savent, tous, lorsqu’ils s’inscrivent pour le Vendée Globe que c’est ce qui peut leur arriver de meilleur. De meilleur car cela voudra dire qu’ils ont remporté l’épreuve mythique !
Ils sont préparés à cela car ce sont des pros et ils savent bien que c’est le pendant – pas toujours drôle car lassant, prenant, fatiguant – d’une compétition de très haut niveau. Ce pendant fait de sollicitudes, de contraintes, de conférences de presse, d’interviews multiples auxquelles il faut encore et encore consacrer du temps, du temps pris sur la préparation, minutieuse, du bateau. Ils sacrifient tous à cette charge en gardant un bon esprit, une bonne composition. C’est d’ailleurs un avis unanime: les skippers, avant le départ, font preuve d’une gentillesse à toute épreuve avec le public rencontré sur les pontons et avec la presse.
Dormir une année entière…
Au retour des skippers, ceux-ci sont harassés, groggy, manquant de ce sommeil réparateur dont tout organisme a besoin ; ils ne rêvent que de deux choses: une bière et un bon matelas pour s’allonger et dormir « une année entière »; alors, en attendant de profiter de ce doux rêve, l’organisation leur a bloqué une plage de temps, toute petite entre le passage sur le podium et la conférence de presse. Elle est censée durer 20mn mais s’étale plutôt sur 40mn durant lequel le skipper souffle un peu, retrouve sa famille, et prend un repas qui, selon nos informations, est composé d’entrecôte, de frites et, en guise de dessert, d’omelette norvégienne.
Ce lieu, la salle de repos, est d’une taille réduite, environ 20m2 tout au plus, mais par rapport à l’exiguïté d’un Imoca 60, c’est déjà un palace ! Pour y pénétrer, c’est pire que Fort Knox. Pass, double pass, vigiles, double contrôle, validation…..
Avec l’équipe de communication de Banque populaire, la chargée de communication de la Ville des Sables d’Olonne et une équipe de TF1, nous avons pu pénétrer dans le Graal… avec le vainqueur du Vendée Globe, Armel Le Cléac’h.
Le premier repas de terrien!
Au haut parleur, lors des arrivées, la foule en liesse s’est souvent demandée où pouvait bien être cette salle de repos et, surtout, était curieuse de voir le vainqueur prendre son premier repas de terrien ! Alors, nous ne vous montrerons pas Armel Le Cléac’h en train de manger son entrecôte, mais seulement ce lieu que nous avons anonymisé. Les photos n’ont rien de fantastique, elles ont juste pour but d’apporter une information visuelle sur un lieu qui a une importance cruciale pour chacun des skippers : le lieu de la « première respiration. »
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais
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