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Disparition de Claude MERCIER : l’hommage de Bruno RETAILLEAU

C’est avec une grande tristesse que j’ai appris la disparition de Claude Mercier, un homme qui m’a profondément marqué, comme il a marqué la Vendée. Car pour beaucoup de Vendéens, Claude Mercier c’était une voix, celle du conteur intarissable bien sûr, celle de l’animateur également à travers l’émission La fin de la Rabinaie sur Alouette FM qui pendant des années a contribué à valoriser et à diffuser le patrimoine linguistique de la Vendée, et qui, au-delà des mots exprimait une façon d’être au monde. »

C’est ainsi que Bruno Retailleau a commencé son hommage à Claude Mercier. Poursuivant, il souligna les liens qui existaient entre Claude Mercier et Georges Clemenceau.

« Claude Mercier, c’était aussi un visage, celui de George Clemenceau, cette grande figure vendéenne qu’il avait non seulement magnifiquement interprétée dans la comédie musicale de Jacques Raveleau-Duparc, Clemenceau et la tranchée des baïonnettes, mais à qui il avait également consacré un remarquable ouvrage, Clemenceau, tout simplement, pour lequel il avait d’ailleurs obtenu le Prix
Charrette.
Claude Mercier, c’était aussi des paysages : le marais breton et la commune de Saint Gervais bien sûr à travers son célèbre salon du livre qu’il a si longtemps présidé, par amour de la littérature mais surtout par amour de la Vendée.
C’était tout cela Claude Mercier, sans oublier l’essentiel : sa générosité, son ouverture aux autres ; ce mélange d’humilité, de bienveillance et d’enthousiasme qui faisait de lui un homme qui vivait la Vendée jusque dans son tempérament.
Mes pensées vont naturellement à son épouse Marie, à ses enfants et à ses proches. Avec eux, nous pleurons la disparition d’un grand Vendéen que nous n’oublierons pas. Car Claude Mercier manque déjà à cette Vendée à qui il a tant donné et qu’il a tant aimée. »


Le Reporter sablais

 

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