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Eoliennes Ile d’Yeu et Noirmoutier – Le Conseil d’Etat rejette le dernier recours contre le projet de Parc constitué de 62 éoliennes

 




Constitué de 62 éoliennes de 8 mégawatts (MW) chacune, d’une puissance de 496 MW, le projet de parc éolien en mer se situe à 11,7 kilomètres de l’île d’Yeu et 16,5 kilomètres de l’île de Noirmoutier.

Société « Éoliennes en mer Iles d’Yeu et de Noirmoutier »
A l’issue d’un appel d’offres ouvert par l’État afin de créer des parcs éoliens en mer, le consortium qui regroupait alors GDF Suez (désormais ENGIE), Neoen Marine et EDP Renewables, avait été désigné pour développer, construire et exploiter un parc éolien en mer au large des îles d’Yeu et de Noirmoutier. En décembre 2018, le groupe japonais Sumitomo a pris des parts au capital.
Le capital comprend désormais (juin 2019): Engie (31 %), EDP Renewables (29,5 %), Sumitomo Corporation (29,5%) et le groupe Caisse des Dépôts (10 %).

Ce consortium a constitué la société « Éoliennes en mer Iles d’Yeu et de Noirmoutier » (EMYN) pour réaliser ce projet d’un coût de 2 milliards d’€ sur 83 kilomètres carrés.
Le lancement, d’abord prévu en 2021 devrait être effectif désormais en 2023, en raison des recours éteints mais qui ont retardé le projet.
Le parc éolien, d’une puissance de 496 MW, doit assurer la consommation électrique annuelle d’environ 800.000 personnes avec une production de 2000 GWh par an.

Liaison électrique pour RTE
Réseau de Transport d’Électricité (RTE) a la charge de dimensionner, construire et mettre en place la liaison électrique entre le poste électrique en mer et le point de raccordement à terre.

Etudes d’impact
Les sociétés EMYN et RTE ont déposé une étude d’impact et les demandes d’autorisations nécessaires à la réalisation de leur projet le 9 mai 2017. L’instruction de ces demandes se sont poursuivies par une consultation des collectivités territoriales et des organismes concernés par le projet.

Dans ce cadre, la préfète de la région Pays de la Loire, préfète de la Loire-Atlantique et le préfet de la Vendée, avaient signé le 6 novembre 2017, les arrêtés relatifs à l’organisation des enquêtes publiques qui ont eu lieu du 4 avril au 23 mai 2018.
Différentes consultations citoyennes ont également eu lieu jusqu’en février 2019.

Début mars 2019
La dernière autorisation nécessaire a été signée par le Préfet permettant ainsi au consortium EMYN se lancer les travaux. Il s’agissait de dérogations relatives à des espèces végétale et animale protégées.
La Préfecture avait indiqué qu’il s’agissait «de la dernière des dix autorisations sollicitées par la société des éoliennes en mer îles d’Yeu et de Noirmoutier (EMYN) et réseau de transport d’électricité (RTE) avant de pouvoir construire le projet de parc éolien en mer au large des îles d’Yeu et de Noirmoutier».

Recours rejetés
De  nombreuses oppositions se sont exprimées et un recours en Conseil d’Etat avait été déposé en raison de l’impact sur la biodiversité, l’environnement (paysages) et la pêche.
L’association « Non aux Eoliennes entre Noirmoutier et Yeu » avait déposé en 2016 un recours devant le Tribunal administratif puis avait poursuivi devant le Conseil d’Etat.
La Haute-juridiction a rejeté ce recours ultime au motif qu’il n’était pas incompatible avec les objectifs de protection de l’environnement et qu’il n’était pas entaché d’erreur de droit à propos du choix du site, de l’occupation des sols ou de l’utilisation du domaine public.

Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais




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