FRANCE Cinéma. FLASH : décès de l’artiste et acteur Michel Blanc (Réd. Les Sables-d’Olonne)
Michel Blanc, personnage incontournable de la fameuse troupe du Splendid, est décédé d’une crise cardiaque à l’âge de 72 ans, a-t-on appris en ce matin du vendredi 4 octobre 2024.
Lors d’une radio médicale nécessitant l’injection d’un produit, il a fait une réaction allergique avec développement d’un oedème de Quincke.
Pris en charge, il aurait fait plusieurs arrêts cardiaques durant la soirée, le dernier ayant été fatal.
Les comédies « Les Bronzés » et tous les films du même acabit (toujours très appréciés par les Français pour leurs drôleries) l’ont fait connaître auprès du grand public.
En 2012, il avait reçu le César du meilleur acteur dans un second rôle pour « L’Exercice de l’État ».
© Photo : Wikipedia / Georges Biard
JJ Georges (talk | contribs)
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais
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18 août 2024
FLASH : décès d’Alain Delon un des plus grands acteurs du cinéma français
L’annonce vient d’être faite par ses enfants. Il avait 88 ans.
(Photo de UNE : Alain Delon en 1961).
Alain Delon était l’un des plus grands acteurs de toute l’histoire du cinéma français.
D’une rare beauté, il crevait l’écran comme peu le faisaient, et les plus grands metteurs en scène ne s’y sont pas trompés.
Tous rêvaient de mettre Alain Delon au générique de leurs films !
Borsalino, avec Jean-Paul Belmondo, était l’un des films mythiques de ces deux acteurs.
Ils sont entrés tous les deux dans la légende du cinéma.
Citons aussi La Piscine, Mélodie en sous-sol, Le Guépard, Le Samouraï, Paris brûle-t-il ?.
La carrière d’Alain Delon fut variée ; il avait également joué pour la télévision, fait du théâtre, fut producteur de films. Il lanca aussi des sociétés de parfums et il chanta même pour des maisons de disques.
Comme les très grands, Jean Gabin qu’il appréciait tout particulièrement, il sera, hélas, irremplaçable !
Il était né le 8 novembre 1935.
(8 novembre 1935 – 18 août 2024)
En bas de cet article, juste en dessous de sa filmographie : vidéo sur Alain Delon
« Alain Delon, la solitude d’un fauve – Un jour, un destin » – Documentaire Complet
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais
Filmographie
Acteur au cinéma
Années 1940
Années 1950
- 1957 : Quand la femme s’en mêle d’Yves Allégret : Jo
- 1957 : Sois belle et tais-toi de Marc Allégret : Loulou
- 1958 : Christine de Pierre Gaspard-Huit : Franz Lobheiner
- 1959 : Faibles Femmes de Michel Boisrond : Julien Fenal
- 1959 : Le Chemin des écoliers de Michel Boisrond : Antoine Michaud
Années 1960
- 1960 : Plein Soleil de René Clément : Tom Ripley / Philippe Greenleaf
- 1960 : Rocco et ses frères (Rocco e i suoi fratelli) de Luchino Visconti : Rocco Parondi
- 1961 : Quelle joie de vivre (Che gioia vivere) de René Clément : Ulysse Cecconato
- 1961 : Les Amours célèbres de Michel Boisrond (sketch Agnès Bernauer) : le duc Albert de Bavière
- 1962 : La Femme rousse (Die Rote) de Helmut Käutner : (non crédité)
- 1962 : L’Éclipse (L’eclisse) de Michelangelo Antonioni : Piero
- 1962 : Le Diable et les Dix Commandements (5e commandement – Tes père et mère honoreras) de Julien Duvivier : Pierre Messager
- 1962 : L’Échiquier de Dieu de Christian-Jaque (film inachevé)
- 1963 : Carambolages de Marcel Bluwal : M. Lambert
- 1963 : Mélodie en sous-sol d’Henri Verneuil : Francis Verlot
- 1963 : Le Guépard (Il gattopardo) de Luchino Visconti : Tancredi
- 1964 : La Tulipe noire de Christian-Jaque : Guillaume et Julien de Saint-Preux
- 1964 : L’Insoumis d’Alain Cavalier : Thomas Vlassenroot
- 1964 : Les Félins de René Clément : Marc
- 1964 : La Rolls-Royce jaune (The Yellow Rolls-Royce) d’Anthony Asquith : Stefano
- 1964 : L’Amour à la mer de Guy Gilles : L’acteur dans le film au cinéma (participation amicale)
- 1965 : Les Tueurs de San Francisco (Once a Thief) de Ralph Nelson : Eddie Pedak
- 1966 : Paris brûle-t-il ? de René Clément : Jacques Chaban-Delmas
- 1966 : Texas, nous voilà (Texas Across the River) de Michael Gordon : Don Andrea Baldazar, dit « Baldy »
- 1966 : Les Centurions (Lost Command) de Mark Robson : Philippe Esclavier
- 1967 : Les Aventuriers de Robert Enrico : Manu Borelli
- 1967 : Diaboliquement vôtre de Julien Duvivier : Georges Campo
- 1967 : Le Samouraï de Jean-Pierre Melville : Jef Costello
- 1968 : Adieu l’ami de Jean Herman : Dino Barran
- 1968 : La Motocyclette (Girl on a Motorcycle) de Jack Cardiff : Daniel
- 1968 : Ho ! de Robert Enrico : le piéton à l’aéroport (apparition non créditée)
- 1968 : La Piscine de Jacques Deray : Jean-Paul Leroy
- 1968 : Histoires extraordinaires (sketch William Wilson) de Louis Malle : William Wilson / son jumeau
- 1969 : Jeff de Jean Herman : Laurent
- 1969 : Madly (Il piacere dell’uomo) de Roger Kahane : Julien Dandieu
- 1969 : Le Clan des Siciliens d’Henri Verneuil : Roger Sartet
Années 1970
- 1970 : Doucement les basses de Jacques Deray : Simon Médieu
- 1970 : Borsalino de Jacques Deray : Roch Siffredi
- 1970 : Le Cercle rouge de Jean-Pierre Melville : Corey
- 1970 : Crepa padrone, crepa tranquillo de Piero Schivazappa et Jacques Deray (film inachevé)
- 1971 : Soleil rouge de Terence Young : Gotch
- 1971 : Fantasia chez les ploucs de Gérard Pirès : (apparition)
- 1971 : L’Assassinat de Trotsky (L’assassinio di Trotsky) de Joseph Losey : Frank Jackson
- 1971 : La Veuve Couderc de Pierre Granier-Deferre : Jean Lavigne
- 1972 : Un flic de Jean-Pierre Melville : le commissaire Édouard Coleman
- 1972 : Le Professeur (La prima notte di quiete) de Valerio Zurlini : Daniele Dominici
- 1972 : Il était une fois un flic de Georges Lautner : l’homme qui sonne à la porte (apparition non créditée)
- 1972 : Traitement de choc d’Alain Jessua : le Dr Devilers
- 1973 : Big Guns : Les Grands Fusils (Tony Arzenta) de Duccio Tessari : Tony Arzenta
- 1973 : Scorpio de Michael Winner : Jean Laurier, dit « Scorpio »
- 1973 : Les Granges brûlées de Jean Chapot : le juge Pierre Larcher
- 1973 : Deux Hommes dans la ville de José Giovanni : Gino Strabliggi
- 1974 : La Race des seigneurs de Pierre Granier-Deferre : Julien Dandieu
- 1974 : Borsalino and Co. de Jacques Deray : Roch Siffredi
- 1974 : Les Seins de glace de Georges Lautner : Marc Rilson
- 1975 : Zorro de Duccio Tessari : Don Diego de la Vega / Zorro
- 1975 : Flic Story de Jacques Deray : Roger Borniche
- 1975 : Le Gitan de José Giovanni : Hugo Sennart, dit « Le Gitan »
- 1976 : Armaguedon d’Alain Jessua : le Dr Michel Ambroise
- 1976 : Khenchela city de Claude Elbaz : le jeune garçon
- 1976 : Comme un boomerang de José Giovanni : Jacques Batkin
- 1976 : Monsieur Klein de Joseph Losey : Robert Klein
- 1977 : Le Gang de Jacques Deray : Robert, dit « Le dingue »
- 1977 : L’Homme pressé d’Édouard Molinaro : Pierre Niox
- 1977 : Mort d’un pourri de Georges Lautner : Xavier Maréchal, dit « Xav »
- 1978 : Attention, les enfants regardent de Serge Leroy : l’homme
- 1979 : Airport 80 Concorde (Airport ’79, the Concorde) de David Lowell Rich : le capitaine Paul Metrand
- 1979 : Le Toubib de Pierre Granier-Deferre : Jean-Marie Desprée
Années 1980
- 1980 : Téhéran 43, nid d’espions (Тегеран-43) d’Alexandre Alov et Vladimir Naoumov : l’inspecteur Georges Foche
- 1980 : Trois Hommes à abattre de Jacques Deray : Michel Gerfaut
- 1981 : Pour la peau d’un flic d’Alain Delon : Choucas
- 1982 : Le Choc de Robin Davis : Martin Terrier / Christian
- 1983 : Le Battant d’Alain Delon : Jacques Darnay
- 1984 : Un amour de Swann de Volker Schlöndorff : le baron de Charlus
- 1984 : Notre histoire de Bertrand Blier : Robert Avranches
- 1985 : Parole de flic de José Pinheiro : Daniel Pratt
- 1986 : Le Passage de René Manzor : Jean Diaz
- 1988 : Ne réveillez pas un flic qui dort de José Pinheiro : le commissaire divisionnaire Eugène Grindel
Années 1990
- 1990 : Dancing Machine de Gilles Béhat : Alan Wolf
- 1990 : Nouvelle Vague de Jean-Luc Godard : « Lui », Roger Lennox et Richard Lennox
- 1992 : Le Retour de Casanova d’Édouard Niermans : Giacomo Casanova
- 1993 : Un crime de Jacques Deray : Maître Charles Dunand
- 1994 : L’Ours en peluche de Jacques Deray : Jean Rivière
- 1995 : Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma d’Agnès Varda : Alain Delon, en visite
- 1997 : Le Jour et la Nuit de Bernard-Henri Lévy : Alexandre
- 1998 : Une chance sur deux de Patrice Leconte : Julien Vignal
- 1998 : Le Musée du cinéma Henri Langlois de Jacques Richard (court métrage – 4′) : narrateur480
Années 2000
- 2000 : Les Acteurs de Bertrand Blier : lui-même
- 2008 : Astérix aux Jeux olympiques de Frédéric Forestier et Thomas Langmann : Jules César
Années 2010
- 2012 : Bonne Année, les mamans ! (С новым годом, мамы!) de Sarik Andreassian, segment Voir Paris et… : lui-même
- 2019 : Toute ressemblance… de Michel Denisot : lui-même
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Palmarès du Festival de CANNES 2023
Après 11 jours d’une édition exceptionnelle, le Jury du 76e Festival de Cannes, présidé par le réalisateur suédois Ruben Östlund, a annoncé son palmarès.
21 fims ont été présentés à la compétition cette année.
Ruben Östlund était entouré des membres du jury suivants :
– la réalisatrice marocaine Maryam Touzani,
– l’acteur français Denis Ménochet,
– la scénariste et réalisatrice britanico-zambienne Rungano Nyoni,
– l’actrice et réalisatrice américaine Brie Larson,
– l’acteur et réalisateur américain Paul Dano,
– l’écrivain afghan Atiq Rahimi,
– le réalisateur argentin Damián Szifron,
– ainsi que la réalisatrice française Julia Ducournau.
LE PALMARÈS du 73ème Festival de Cannes
QUE FAUT-IL RETENIR ?
Justine Triet est devenue la troisième femme de l’histoire du Festival de Cannes à recevoir la Palme d’Or pour son film « Anatomie d’une chute » (sept réalisatrices étaient en lice), après Jane Campion et Julia Ducournau.
La plus grande difficulté pour un jury est de composer un Palmarès réussi et cohérent en partant d’un réservoir de films dont la diversité est extrême. Il semble bien, pour de nombreux observateurs, que le pari fut réussi en cette année 2023.
Au Palmarès se côtoient le cinéma patrimonial avec « The Zone of Interest » de Jonathan Glazer, qui remporte le Grand Prix, et « La Passion de Dodin Bouffant » de Tran Anh Hung pour le Prix de la Mise en scène.
« The Zone of Interest » est un film glaçant qui met en lumière e rôle du commandant d’Auschwitz, Rudolf Höss.
Plus original, amusant mais cautique, le film « Les Feuilles mortes » de Aki Kaurismäki (Finlande) vient bousculer les films traditionnels. Sa conception et son contenu – une comédie romantique – ont séduit le jury qui lui a atribué le « Prix du Jury ».
Le « Prix du Scénario » récompense Yuji Sakamoto pour « Kaibutsu » (Monster), un film de Hirokazu Kore-Eda.
Il est question d’un enfant victime de harcèlement, sujet bien à la mode, et dont le comportement inquiète sa mère.
Les Prix d’interprétation sont attribués à:
– Féminin: Merve Dizdar (Turquie) dans « Kuru Otlar Ustune » (Les Herbes sèches), film réalisé par Nuri Bilge Ceylan. Une comédienne turque dont le jeu a été remarqué et qui jouait le rôle d’une professeur d’art revenant dans son village natal.
– Masculin: Köji Yakusho dans « Perfect days », film de Wim Wenders. Un rôle très introverti d’un employé modèle…reflétant une minutie esthétique.
Si le film « Anatomie d’une chute » méritait la Palme d’Or, beaucoup ont plus qu’apprécié la prestation de l’actrice Sandra Hüller. Elle joue le rôle d’une épouse accusée de meurtre dans un film criminel durant lequel le suspens est permanent. Un film d’auteur qui analyse les différentes périodes de la vie tout en laissant une grande place à l’imaginaire.
Philippe Brossard
Le Reporter sablais
Après avoir découvert le palmarès ci-dessous, nous vous conseillons vivement de regarder les différents chapitres historiques du « Festival de Cannes, au service de l’art cinématographique ».
https://www.festival-cannes.com/qui-sommes-nous/histoire-du-festival/
Longs Métrages
Palme d’or
ANATOMIE D’UNE CHUTE
Justine TRIET
Sandra, Samuel et leur fils malvoyant de 11 ans, Daniel, vivent depuis un an loin de tout, à la montagne. Un jour, Samuel est retrouvé mort au pied de leur maison. Une enquête pour mort suspecte est ouverte. Sandra est bientôt inculpée malgré le doute : suicide ou homicide ? Un an plus tard, Daniel assiste au procès de sa mère, véritable dissection du couple.
Grand Prix
THE ZONE OF INTEREST
Jonathan GLAZER
Prix de la Mise en Scène
TRAN ANH Hùng
pour LA PASSION DE DODIN BOUFFANT
Prix du Jury
KUOLLEET LEHDET (LES FEUILLES MORTES)
Aki KAURISMÄKI
Prix du Scénario
SAKAMOTO Yuji
pour KAIBUTSU (MONSTER) réalisé par KORE-EDA Hirokazu
Prix d’Interprétation Féminine
Merve DIZDAR
dans KURU OTLAR USTUNE (LES HERBES SÈCHES) réalisé par Nuri Bilge CEYLAN
Prix d’Interprétation Masculine
Kōji YAKUSHO
dans PERFECT DAYS réalisé par Wim WENDERS
Courts Métrages
Palme d’or
27
Flóra Anna Buda
Mention Spéciale
FÁR
Gunnur MARTINSDÓTTIR SCHLÜTER
Un Certain Regard
Prix Un Certain Regard
HOW TO HAVE SEX
Molly MANNING WALKER
1er film
Prix du Jury
LES MEUTES
Kamal LAZRAQ
1er film
Prix de la Mise en Scène
Asmae EL MOUDIR
pour KADIB ABYAD (LA MÈRE DE TOUS LES MENSONGES)
Prix de la Nouvelle Voix
AUGURE
Baloji
1er film
Prix d’Ensemble
CROWRÃ (LA FLEUR DE BURITI)
João SALAVIZA & Renée NADER MESSORA
Prix de la Liberté
GOODBYE JULIA
Mohamed KORDOFANI
1er film
La Cinef
Premier Prix
NORWEGIAN OFFSPRING
Marlene Emilie LYNGSTAD
Den Danske Filmskole, Danemark
Deuxième Prix
HOLE
HWANG Hyein
Korean Academy of Film Arts, Corée du Sud
Troisième Prix
AYYUR (Lune)
Zineb WAKRIM
ÉSAV Marrakech, Maroc
Caméra d’or
BÊN TRONG VO KEN VANG (L’ARBRE AUX PAPILLONS D’OR)
PHAM Thien An
Quinzaine des Cinéastes
L’œil d’or – Année du documentaire (ex aequo)
LES FILLES D’OLFA
Kaouther BEN HANIA
KADIB ABYAD
Asmae EL MOUDIR
Commission Supérieure Technique
Le jury du prix CST de l’artiste-technicien décerne le prix 2023 à Johnnie Burn, Sound Designer et Chef monteur son du film « The Zone of Interest » de Jonathan Glazer. Sa création sonore incarne, par l’hors-champ, l’horreur du génocide et questionne notre humanité.
Le jury 2023 du PRIX CST de la Jeune Technicienne a retenu Anne-Sophie Delseries, cheffe décoratrice du film « Le Théorème de Marguerite ». Grâce à la délicatesse de son travail, Anne-Sophie Delseries est parvenue à donner naissance à un troisième personnage incontournable à la narration du film. »