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Les Sables-d’Olonne Vendée Globe. HORAIRES des départs du ponton et horaire du départ de la Course


Les Sables-d’Olonne Vendée Globe. HORAIRES des départs du ponton et horaire du départ de la Course

Pour les non-initiés, il faut bien séparer le départ des skippers sur leur Imoca depuis Port-Olona du départ de la Course en baie des Sables-d’Olonne !

Les 40 skippers sont amarrés au ponton du Vendée Globe à Port-Olona, qui est le port de plaisance des Sables-d’Olonne.

Une simple mathématique….
Le premier Imoca quittera le ponton à 8h du matin le dimanche 10 novembre 2024.
Le suivant partira 3 minutes après.
Et tous les suivants, toutes les 3 minutes.
3 minutes X 40 = 120 minutes soit 2 heures.
Le déroulement des départs du ponton durera donc exactement deux heures de 8h à 10h du matin, le dernier Imoca partant à 9h57.
Implacable mathématique !

Un départ toujours prévu à 13h02…
Pendant 3 à 5 heures, selon les départs, les Imoca resteront en baie des Sables-d’Olonne dans une zone sécurisée.
Et le départ sera donné à 13h02.
Pourquoi cet horaire décalé de 2 minutes ?
Car nous vivons dans un monde médiatisé à outrance…. dans lequel les chaînes de télévision tiennent un rôle incontournable, notamment pour les grands événements tel le Vendée Globe.
Les chaînes ont deux minutes pour annoncer les grands titres du jour et deux minutes après elles se focalisent pour le départ d’une course qui, sportivement, technologiquement et médiatiquement, est devenue « l’Everest des mers ».

 

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

 



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Les Sables-d’Olonne Vendée Globe. 18 octobre 2024 : tous les skippers sont arrivés au ponton du Vendée Globe


Tous les marins ont amarré leur Imoca au ponton du Vendée Globe.
Les derniers arrivés ont remonté le chenal ce matin. Désormais, place à trois semaines de partages et de fêtes au sein du Village, avant le grand départ le 10 novembre 2024.

Sept heures du matin, ce vendredi, sur les pontons de Port Olona.
Dans 22 jours, au même endroit, tout sera particulier. Ce sera le temps du dernier réveil, du dernier stress, du dernier lever de soleil depuis la terre et des embrassades !
Mais pour les skippers, c’est encore loin ; tous savourent encore un peu le répit qui les sépare du Jour-J.


« Ça fait forcément quelque chose d’être là »
Le ponton était déjà bien rempli – une grande partie des marins était arrivée la veille – et il l’est désormais un peu plus.
L’absence de vent et la mer plate ont grandement facilité les manœuvres dans le port, même si «
ce n’est pas évident de remonter le chenal de nuit », dixit Yoann Richomme (Paprec Arkéa).
Les membres de la direction de course étaient là pour guider les marins, les aider dans ces manœuvres toujours délicates afin de bien sécuriser les bateaux.
Les visages restent concentrés jusqu’à ce que les bateaux soient bien amarrés.
Puis, c’est le sentiment du plaisir simple de faire partie de cette grande fête de la course au large.
«
On a la tête dans le guidon depuis des mois, ça fait forcément quelque chose d’être là », apprécie Paul Meilhat (Biotherm).
Un constat partagé par Romain Attanasio (Fortinet-Best Western) qui a dû batailler après avoir démâté en septembre : «
C’est vrai que ça n’a pas été simple, confie-t-il, bonnet vissé sur la tête. D’habitude, on commence à stresser quand on arrive. Là, ça a commencé il y a déjà quelques semaines. 


« C’est déjà une première victoire »
La lune est toujours visible au travers des haubans même si le jour se lève.
Il est 8 heures, Maxime Sorel (V andB – Monbana – Mayenne) arrive à son tour. Le Malouin rêve de sucré et de pain au chocolat mais pas seulement : « 
remonter le chenal, ça m’a rappelé ce que j’avais ressenti le 30 janvier 2021 (jour de son arrivée), la forte émotion d’être là après avoir fait un tour du monde ».
Charlie Dalin (MACIF Santé Prévoyance) a lui aussi le sourire. Il se plaît à être situé tout au bout du quai, « 
on est tranquille comme ça ». « Bien sûr que je suis heureux d’être là, confie-t-il. Ça fait trois ans qu’on travaille sur ce bateau. Être là, c’est une belle récompense pour toute l’équipe ».
Il y a de la satisfaction également dans la voix de Violette Dorange (Devenir) : « 
j’ai pu profiter du convoyage et de l’arrivée au port avec des proches ». La navigatrice de 23 ans rappelle « qu’être ici, c’est déjà une première victoire ». L’atmosphère est un cadeau : du calme, le lever du soleil et la fraîcheur de l’automne.
Un peu plus loin, Yann Eliès, deux Vendée Globe au compteur et skipper remplaçant de Paprec Arkéa, sait à quel point la simplicité de cette matinée-là compte : « C’est une journée sympa pour les équipes et les skippers, confie-t-il. Tu arrives, tu prends tes marques, tu profites du fait que les pontons ne sont pas encore bondés ». Un moment bienvenu après tout le travail réalisé. « Ils bossent depuis quelques années mais ont tous l’impression que ça fait dix ans qu’ils préparent ce Vendée Globe », assure Yann en pensant aux membres de chaque équipe.
Ça valait bien une journée de soleil et un peu de calme avant de plonger dans l’effervescence du village.

 


Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais

(avec communication)

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