Les Sables-d’Olonne Vendée Globe VIDÉO. À BORD de Groupe Dubreuil : Avec des vents de 25 noeuds le bruit s’intensifie dans l’Imoca
Les Sables-d’Olonne Vendée Globe VIDÉO. À BORD de Groupe Dubreuil : Avec des vents de 25 noeuds le bruit s’intensifie dans l’Imoca
Vidéo
Les Sables-d’Olonne Vendée Globe. PHOTO : Le skipper Sébastien Simon sur Groupe Dubreuil au départ dans la baie
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais
À la veille du départ du Vendée Globe, Sébastien Simon aspire à commencer son tour du monde sans négliger de vivre pleinement la grande fête populaire attendue lors du passage dans le chenal des Sables-d’Olonne.
Il livre ses dernières impressions.
Un incroyable défi. « Le Vendée Globe, c’est à la fois le défi le plus simple – le tour du monde sans s’arrêter et sans assistance – et à la fois le plus complexe parce qu’on est à bord de machines très techniques et qu’il faut réussir à se débrouiller tout seul. C’est un défi hors norme : il y a six fois plus de gens qui sont allés dans l’espace que de personnes qui ont réussi cette boucle. »
Le challenge d’une vie. « Cette course me fait rêver depuis que je suis tout petit, je l’ai vue grandir, elle m’a permis de vivre tant d’émotions… Je suis un enfant du pays, un Sablais.
Je la connais depuis toujours cette course du Vendée Globe : la course a 35 ans, j’en ai 34. Ça fait beaucoup de points communs. Ce ponton du Vendée Globe, là où il y a les quarante Imoca, je l’ai arpenté des dizaines et des dizaines de fois quand j’étais petit. »
Les acquis du passé. « Je ne sais pas si ce tour du monde va me changer. En revanche, je sais que j’ai beaucoup changé au fil de mon parcours. J’ai vécu énormément de choses, des expériences humaines douloureuses et bénéfiques, des moments de joie comme des accidents. Je suis dans la meilleure partie de ma vie parce que je peux encore me lancer des défis. Et quand on part autour du monde, l’aventure ne se prévoit pas, elle se vit. »
L’atmosphère au départ. « Le Vendée Globe a montré des exploits, de beaux finishs, des scénarios complètement fous. Mais voir les skippers quitter le ponton, les Imoca traverser le chenal, ça prend aux tripes et ça m’a toujours animé. C’est un événement public, il n’y a pas de billetterie, tout est gratuit et la foule vient dès 4 heures du matin pour trouver sa place et acclamer les skippers. Je suis persuadé qu’il y aura des centaines de milliers de spectateurs. C’est à la fois simple et incroyable. Il y a beaucoup d’événements sportifs en France mais celui-là a quelque chose de particulier. »
Mes sources de motivation. « J’ai forcément un goût d’inachevé à la suite de ma première participation en 2020 (4ème avant d’être contraint à l’abandon à cause d’un ofni). Dès que j’ai alors mis pied à terre, je n’avais plus qu’un seul objectif, celui de repartir quatre ans plus tard. Par bonheur, le groupe Dubreuil a décidé de m’offrir une seconde chance. J’ai à cœur d’aller au bout, de me faire plaisir et de prouver à tous ceux qui m’ont accompagné qu’ils ont eu raison de me faire confiance. Je suis aussi là pour explorer mes limites et donner le meilleur de moi-même ».
L’excitation qui monte. « Depuis le vendredi 8 novembre 2024 – NDLR : hier -, j’ai presque envie de me téléporter, d’être enfin dans la course. Tout le travail en amont – la gestion de projet, la préparation du bateau, les relations publiques – a été réalisé comme il se devait. C’est déjà une belle victoire d’être ici aujourd’hui dans ces bonnes dispositions. Maintenant, j’ai envie d’entrer dans ma bulle et de vivre pleinement la course. J’ai un bateau incroyable, polyvalent, bien préparé, qui va me donner toutes les chances de me faire plaisir. La prochaine récompense, ce sera d’être à l’arrivée. »
Des conditions clémentes au départ. « Les conditions métoé vont changer l’approche du départ parce que ce sera plus calme qu’habituellement, le risque de collision étant diminué. J’appréhende toujours les départs, le fait de devoir bien se placer ; les conditions légères prévues demain pour le départ vont aider à se mettre tranquillement dans le bain. En revanche, il est possible que ce soit nerveux avec un vent erratique, donc aléatoire. »
La descente de l’Atlantique. « Je vais tout faire pour être concentré, bien rentrer dans ma course et être bien placé dans l’Atlantique. Même s’il n’y a pas de vent, ce sera très intense et très sollicitant. Le premier qui attrape le vent de Nord-Est aura un petit avantage comme ce sera aussi le cas pour le premier qui traversera la zone de transition dans l’anticyclone des Açores. C’est une course longue, certes, mais être bien positionné à la sortie de l’Atlantique, ça donne vraiment confiance pour la suite. Car dans les mers du Sud, dès que les écarts sont créés, la course n’est plus tout à fait la même. »
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais
(avec communication)
Les Sables-d’Olonne Vendée Globe. SKIPPERS installés aux Sables : unis comme les 6 doigts d’une main…
Vidéo :
Sébastien Simon et Paul-Henri Dubreuil s’expriment, l’un après l’autre, sur le partenariat passé par le Groupe Dubreuil avec le skipper.
Ils se sont rencontrés lors d’un tournoi de tennis au Vendéspace. L’occasion de réfléchir à un éventuel partenariat qui s’est concrétisé après le Covid.
Une belle opportunité pour Sébastien qui souhaitait à tout prix concrétiser son rêve d’enfance, le tour du monde dans la fameuse course au large du Vendée Globe.
Paul-Henri Dubreuil dirige désormais le groupe vendéen et familial Dubreuil développé par son père Jean-Paul Dubreuil – dont l’histoire entrepreneuriale est passionnante, de l’épicerie du grand-père Henri jusqu’à la compagnie d’aviation Air Caraïbes -.
Paul-Henri Dubreuil a décidé de se lancer dans la magnifique aventure du Vendée Globe, avec l’accord du reste de la famille, afin d’écrire une belle et nouvelle page sablaise.
Paul-Henri Dubreuil laisse entendre, en fin de vidéo, que le partenariat pourrait se poursuivre après le Vendée Globe 2024.
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais