Les Sables d’Olonne Vendée. Il est temps que vous vous intéressiez enfin à la sardine !
Les Sables d’Olonne Vendée. Il est temps que vous vous intéressiez enfin à la sardine !
Ne comptez pas sur moi pour vous faire un cours sur la pêche à la sardine. Je n’y connais strictement rien.
A part la révolution de la mise en boîte en 1810.
L’origine est due à Nicolas Appert et son procédé d’appertisation permettant de détruire par la chaleur les micro-organismes puis en intégrant les sardines traitées dans une boîte étanche (boîte de conserve).
Bien avant, on utilisait d’autres principes comme la conservation « en saumure » ou le fumage de sardines, et le salage.
– En 1850, on compte 25 conserveries de poissons en France, pour 3 millions de boîtes fabriquées.
– En 1876, on compte 150 fabriques de conserves installées entre Douarnenez (Finistère) et les Sables d’Olonne (Vendée), produisant 56 millions de boîtes par an. Elles emploient environ 14 000 ouvriers, dont 13 500 femmes, et 1 500 ferblantiers (fabricants de boîtes en fer blanc).
– En 1879, la France produit 82 millions de boîtes
« Mais la sardine n’occupe les conserveries que quelques mois dans l’année, et, vers 1920, de nouveaux poissons sont préparés pour rallonger le cycle de production : d’abord le thon germon (ou thon blanc), puis le maquereau. À partir des années 1950, se développe la pêche au thon tropical (albacore) dans le golfe de Guinée, qui permet d’approvisionner les conserveries tout au long de l’année. »
(Sources : Syn. Fr. des Conserveries de Poissons).
Quelques cartes postales sablaises
Vidéo
« De la mer à l’assiette : dans les coulisses des conserves de poissons »
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais