Les Sables-d’Olonne Vendée. Le 1er mai 2025 sera-t-il sans fleurs et sans pain ?

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Les Sables-d’Olonne Vendée. Le 1er mai 2025 sera-t-il sans fleurs et sans pain ?
Avant-Propos :
Les fleuristes et les boulangers-pâtissiers pourront bien sûr ouvrir leur échoppe. Mais, selon l’interprétation des textes, le 1er mai étant férié, embaucher un salarié ce jour-là est susceptible d’engendrer une amende de 700 € par employé. Une restriction qui peut les amener à être obligés de fermer leur magasin.
Des parlementaires s’opposent à l’interprétation de la loi qui est faite, condamnent les restrictions opposées par les pouvoirs publics et réclament au plus vite une clarification. Parmi eux, la sénatrice de la Vendée Annick Billon, et la députée Véronique Besse.
Ci-dessous leur communiqué.
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais
La sénatrice Annick Billon et la députée Véronique Besse s’opposent à l’interprétation de la loi
vendredi 18 avril 2025
La sénatrice Annick Billon et la députée de la 4ème circonscription Véronique Besse ont adressé un nouveau courrier à madame la ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, Catherine Vautrin, pour l’interpeller sur les menaces qui pèsent sur les boulangeries-pâtisseries et les fleuristes qui souhaitent exercer leur activité le 1er mai.
« Après les boulangers-pâtissiers, les fleuristes sont également menacés de verbalisation s’ils emploient du personnel le 1er mai. Sans vouloir remettre en question un jour férié et symbolique, nous nous opposons à une nouvelle interprétation de la loi qui va à l’encontre de l’usage qui veut que les boulangeries-pâtisseries et les magasins de fleurs puissent exercer leur activité le 1er mai ».
Les deux parlementaires demandent à la ministre de clarifier la situation en urgence et de permettre l’ouverture des commerces susdits :
« Nous n’excluons pas de rédiger une proposition de loi pour mettre un terme à cette nouvelle interprétation de l’inspection du travail et permettre aux artisans qui le souhaitent d’exercer leur activité un jour de forte affluence ».
« Cette situation revêt un caractère ubuesque puisque des entreprises et des salariés qui cotisent vont être empêchés de travailler quand des citoyens vont occuper l’espace public pour vendre des brins de muguet, sans majoritairement respecter la législation en vigueur (NDLR : la législation impose la vente de muguet sauvage uniquement, sans emballage, et sans ajouter d’autres fleurs au bouquet).
Les entreprises demandent un cadre stable et pérenne pour exercer leur activité en toute sérénité ».
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais