Les Sables-d’Olonne Vendée. Le PCF très inquiet à propos des Urgences en Vendée
Le PCF très inquiet à propos des Urgences en Vendée
Communiqué
L’hôpital public en Vendée est en crise absolue. Son pronostic vital est engagé. Cela vaut aussi pour la Psychiatrie. L’Exécutif départemental du Parti Communiste Français en Vendée décrète la mobilisation générale.
Dès ce jour, nous nous adressons aux cinq députés de la Vendée, à tous les élus départementaux, et aux maires des villes support d’un Centre hospitalier, la Roche sur Yon, Les Sables d’Olonne, Challans, Montaigu-Vendée, Fontenay le Comte, Luçon, Noirmoutier.
Parallèlement, nous nous adressons aux organisations syndicales, aux organisations d’usagers et aux forces politiques de gauche pour envisager les mobilisations nécessaires.
Le décompte des 100 jours que Macron s’est octroyé pour désengorger les services d’Urgences et les autres services hospitaliers est lancé. Ils sont tous logés à la même enseigne. « Réduction des dépenses publiques et transfert des activités vers le secteur
privé ». Le mal vient de là.
La mobilisation avait permis début 2022 d’obtenir la création et la pérennisation de 6 centres de soins non programmés dans le département. Il faut désormais aller plus loin « quoiqu’il en coûte ».
Nous avons fait un bilan de la situation et nous vous faisons part de nos propositions :
Les grands axes de notre projet :
Pour un service public hospitalier et un système de santé du XXIe siècle, il faut des moyens à la hauteur des besoins d’aujourd’hui, à l’inverse de la politique menée depuis de nombreuses années et amplifiée par le gouvernement actuel. Aujourd’hui on adapte les besoins aux moyens, dans un étau qui comprime les dépenses de santé.
Ce financement, l’ONDAM (Objectif National des Dépenses d’Assurance Maladie) voté chaque année lors du PLFSS (Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale) est largement en deçà des besoins de financement de la santé. Pour rappel, son augmentation pour les établissements publics de santé a été de 2,5 % en 2019 alors qu’il aurait fallu une hausse de 4,5 à 5 % pour répondre à l’urgence de la situation. Celui de 2023 qui se voulait « exceptionnellement ambitieux » pour répondre aux attentes fortes des professionnel-es et de la population, est complètement à côté de la plaque. C’est encore moins de moyens pour les hôpitaux et la santé en général.
S’agissant de la question des médecins intérimaires, il faut les remplacer rapidement par des médecins sur les postes vacants et aller vers une convergence de revenus des médecins du public et du privé, prenant en compte et valorisant la pénibilité de la permanence des soins.
Dans l’immédiat, le choix de fermer des services d’urgence va à l’encontre de l’égal accès aux soins pour toutes et tous. L’Etat a le devoir et le pouvoir de réquisition pour l’assurer. Le recours à l’intérim doit devenir une pratique « à la marge », dans le secteur Public comme dans le secteur Privé.
Par ailleurs, Il faut créer 100 000 emplois à l’hôpital et donner envie aux personnels de rester à l’hôpital, d’y venir, en reconstituant des équipes soignantes avec des conditions de travail préservées, le respect de l’éthique professionnelle, sur la base d’une collaboration au sein des services, d’un pouvoir décisionnel des instances représentatives, et des grilles salariales, avec des augmentations du point d’indice pour tous les personnels, soignants, médicaux, techniques et administratifs.
Pour le PCF, il faut mettre l’Humain au cœur du fonctionnement de l’hôpital. L’hôpital doit répondre à des défis majeurs : produire et assimiler les progrès techniques et les effets de la révolution informationnelle, s’adapter à l’évolution épidémiologique, répondre au vieillissement de la population, assurer une réponse socialement efficace et de proximité aux besoins de santé des territoires. Il doit donc évoluer et s’inscrire dans une nouvelle organisation des soins articulant service public hospitalier et structures de soins primaires et non les mettre en concurrence ou demander à l’un de suppléer l’autre, de gérer la pénurie.
Le PCF en Vendée rappelle sa proposition faite aux élus départementaux : acquérir sans attendre 3 bus médicaux, 1 par arrondissement pour aller vers les usagers et ainsi répondre en bonne partie à la question des mobilités et du temps d’attente face aux soins.
La situation des Internes en médecine fait aussi problème. Si nous nous félicitons des premières solutions pour leur logement, la construction sur site d’un nouvel Internat, restent que les conditions de leurs études et de leur formation ne sont pas satisfaisantes.
Les internes en médecine (toutes spécialités confondues) paient le prix fort de la grave crise globale de l’Hôpital : gestion purement administrative de l'organisation des soins, l’explosion du temps de travail des internes et la dégradation de leur formation.
Les Internes en médecine sont des étudiants en formation. Ils ne doivent en aucun cas être indispensables à la continuité des soins des établissements de santé. Aujourd’hui ce principe est bafoué. A force de politiques d’austérité budgétaire, de diminution du nombre de professionnels de santé et notamment du temps médical, les Internes sont utilisés comme une main d’œuvre bon marché (mal payée) et soumise via la menace d’invalidation de stages. Cette exploitation des Internes se fait au détriment de leur formation, mais aussi de
leur santé. La moyenne de temps de travail d’un interne est aujourd’hui estimée à 56 heures
hebdomadaires.
L’Hôpital public et la santé en général ne peuvent plus attendre. Nous sommes en mobilisation générale à partir de ce jour. Nous rendrons compte au coup par coup de l’état de nos discussions avec les différentes parties et des décisions qui seront prises.
Ce dossier est d’une importance capitale pour les Vendéennes et Vendéens.
PCF Vendée
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DÉCLARATION DU PCF
SUR LES SERVICES DES URGENCES EN VENDÉE
« La section du PCF des Sables-d’Olonne tient à apporter son soutien au personnel soignant des différents services qui sont dans l’impossibilité d’exercer leur métier dans de bonnes conditions.
L’ARS (Agence Régional de Santé) botte en touche en renvoyant la situation en mettant cela sur les dos des intérimaires de la loi RIST et de sa mise en œuvre.
Mais le problème est bien plus grave car cette situation relève de la politique Macron qui remet partout en cause le bon fonctionnement des services publics.
– Soit en les supprimant, soit en diminuant les effectifs et ne donnant pas les moyens d’accomplir leurs missions.
Depuis des années le PCF de Vendée alerte sur les problèmes des hôpitaux et des Ehpad qui manquent de lit et de personnel soignants, d’infirmiers, de médecins.
La section du PCF appelle la population à soutenir les luttes engagées dans tous les services publics et en particuliers dans la santé.
Avec l’intersyndicale nous appelons l’ensemble des travailleurs et des travailleuses, des jeunes, des retraité(e)s à faire du 1er Mai une journée de mobilisation exceptionnelle contre la réforme des retraites et pour la justice sociale.
Forces de gauche, syndicats agissons ensemble pour imposer le retrait de la réforme des retraites ou le référendum.
Au côté de l’intersyndicale le 1er Mai aux Sables d’Olonne RDV place de la Liberté à 10heures.«
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Point de situation sur le service des urgences des Sables-d’Olonne
Du dimanche 23 avril 2023 à 12h au lundi 24 avril 2013 à 8h30
L’accueil des urgences sera exceptionnellement suspendu du dimanche 23 avril à 12h au lundi 24 avril 2023 8h30.
Un(e) infirmier(ère) et un(e) aide-soignant(e) resteront cependant présent(e)s pour accueillir les patients qui viendraient à se présenter par leurs propres moyens aux urgences et apporter une réponse la plus adaptée en fonction de leur état de santé.
Les appels
Il est demandé aux usagers d’appeler le :
– 116 117 pour les soins non programmés relevant de médecine générale
– 15 pour les urgences vitales.
Cette régulation médicale permet d’apporter aux patients une réponse adaptée à leurs besoins :
– un conseil médical,
– une prise de rendez-vous différée,
– une orientation vers le service d’urgences d’un établissement de santé, avec l’intervention si besoin d’un SMUR (Service Mobile d’Urgence et de Réanimation, par véhicule ou hélicoptère).
Elle permet ainsi de sécuriser la prise en charge des urgences vitales, en priorisant les urgences les plus sévères et les patients à risque d’évolution défavorable de leur état de santé.
Les raisons
« Suite à la défection de médecins remplaçants refusant dans l’immédiat le plafond de rémunération de 1390€ par 24h depuis le lundi 3 avril 2023 dans toute la France pour mettre un terme aux excès constatés et rétablir de l’équité dans les équipes, le centre hospitalier des Sables- d’Olonne doit adapter temporairement l’organisation de son service d’urgences » indique la direction du CHD de Vendée.
Communication
Tous les acteurs concernés par la prise en charge des patients et des secours à personne ont été prévenus de cette organisation temporaire.
Ils sont mobilisés pour répondre aux besoins de la population et conjuguer qualité des soins, sécurité et permanence des soins de proximité.
L’Agence Régionale de Santé des Pays de la Loire a ainsi veillé à organiser la solidarité entre les établissements avec le concours du CHD Vendée.
Rappel – Processus en cas de problèmes de santé
– En cas d’apparition de symptômes, il convient de consulter prioritairement son médecin traitant.
– En cas d’absence ou d’indisponibilité du médecin traitant, on peut également aller voir un pharmacien, qui apportera des conseils, ou bien joindre la maison ou le centre de santé le plus proche de chez soi afin d’obtenir un rendez-vous.
– En cas d’absence ou d’indisponibilité du médecin traitant en journée, ou lorsque son cabinet est fermé (le soir, le week-end ou les jours fériés), il est possible de joindre un médecin de garde en appelant le 116 117.
Ne pas se déplacer aux urgences avant d’avoir pris un avis médical en appelant le 15.
– En cas d’urgence vitale, composer le 15.
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