LES SABLES-D'OLONNE Nouveaux chiffres de la population française légale, millésimés 2021, commune par commune. Les données de population au 1er janvier 2021. Les populations publiées fin 2023 sont millésimées 2021. Ces chiffres de population sont authentifiés par décret et entrent en vigueur au 1er janvier 2024. Ils sont publiés dans les périmètres géographiques au 1er janvier 2023. Le choix des périodes d’évolution de la population La méthode du recensement annuel est basée sur des cycles de collecte de cinq ans. Pour plus de pertinence, les données sont donc traditionnellement analysées avec un pas de cinq ans. Toutefois, l’évolution de la situation sanitaire a conduit à reporter à 2022 l’enquête annuelle de recensement prévue en 2021. Pour toutes les communes de moins de 10 000 habitants, et jusqu’en 2026, il y aura donc un intervalle entre deux collectes de recensement de six ans au lieu de cinq habituellement. La méthode de calcul des populations annuelles a été adaptée en conséquence. Pour être robustes, les évolutions mesurées sur la dernière période (ici 2015-2021) doivent être analysées avec un pas de six ans. Dans cette étude, les comparaisons sont donc bâties sur une période de six ans pour la plus récente (2015-2021) et une période de cinq ans pour la plus ancienne (2010-2015). La comparaison des évolutions de la population sur ces périodes de durée différente n’en reste pas moins pertinente, car toutes les données sont présentées en moyenne annuelle. Pays de la Loire : 3e région métropolitaine pour son rythme de croissance Avec 3 854 000 habitants au 1er janvier 2021, la région des Pays de la Loire se situe au 8e rang des régions de France métropolitaine. Entre 2015 et 2021, la population ligérienne s’est accrue de 22 580 habitants par an, l’équivalent de la commune de Challans. Ainsi, les Pays de la Loire se classent au 3e rang des régions métropolitaines pour leur rythme de croissance derrière la Corse et l’Occitanie, et juste devant la Bretagne et Auvergne-Rhône-Alpes. Malgré tout, la région n’échappe pas au ralentissement de la croissance démographique observé au niveau national. Sur la période 2010-2015, la région gagnait 6 820 habitants de plus par an qu’entre 2015 et 2021. La dynamique démographique est positive dans 49 % des communes de la région (figure 1) contre 63 % sur la période précédente. La Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire et la Vendée gagnent des habitants, tandis que la Mayenne et la Sarthe connaissent une relative stabilité de leur population. Une dynamique davantage localisée autour des grandes métropoles La croissance démographique se recentre autour des grandes métropoles de la région. En particulier, la croissance est la plus forte dans les ceintures urbaines des grandes métropoles. Elle est particulièrement marquée dans l’agglomération de Nantes et sur une bande littorale. A contrario, la population communale diminue sur un territoire plus étendu qu’entre 2010 et 2015 : au nord de la Loire-Atlantique, au sud de la Vendée, à l’est et à l’ouest du Maine-et-Loire et aux pourtours de la Mayenne et de la Sarthe. À l’échelle des intercommunalités, Nantes Métropole représente 35 % du gain régional de population et connaît une croissance démographique soutenue (+1,2 %). Angers Loire Métropole, avec une contribution de 10 % au gain de population, conserve une croissance démographique forte (+0,8 %). La communauté d’agglomérations (CA) Pornic agglo Pays de Retz, la communauté de communes (CC) d'Erdre et Gesvres, la CA Les Sables d’Olonne Agglomération et la CA de la Région Nazairienne et de l’Estuaire (Carene) portent chacune 5 % du gain de population régional. La dynamique démographique est la plus soutenue dans la CA Les Sables d’Olonne Agglomération (+2,1 %) : cette intercommunalité connaît d’ailleurs la plus forte accélération de croissance démographique de la région. Trois autres intercommunalités voient aussi leur augmentation de population, déjà soutenue entre 2010 et 2015, accélérer entre 2015 et 2021 : la CA Pornic agglo Pays de Retz, la CA du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, et la CC Grand Lieu Communauté. D’autres grandes intercommunalités conservent un rythme de croissance très soutenu mais inférieur à celui observé sur la période précédente : la CC d’Erdre et Gesvres, la CC Challans-Gois Communauté, la CC du Pays des Achards, et la CC Estuaire et Sillon. Si sa dynamique est moins marquée, la CA de Laval Agglomération renoue avec la croissance : elle gagne 320 habitants par an, contre 135 sur la période précédente. La communauté urbaine (CU) Le Mans Métropole conserve quant à elle un rythme proche de celui observé sur la période précédente, tandis que la CA du Choletais gagne un peu moins d’habitants. Entre 2015 et 2021, huit intercommunalités perdent désormais de la population alors qu’elles en gagnaient encore entre 2010 et 2015 : la CA Saumur Val de Loire, les CC de la Champagne Conlinoise et du Pays de Sillé, des Coëvrons, de Loué ‑ Brûlon ‑ Noyen, de l’Ernée, Baugeois Vallée, du Pays Fléchois et du Pays de Meslay-Grez. Vendée : une dynamique soutenue, portée par les communes du littoral Au 1er janvier 2021, 699 460 personnes résident en Vendée. Le département génère 24 % du gain de population des Pays de la Loire et rassemble 18 % de ses résidents. Il gagne 32 745 habitants entre 2015 et 2021, l’équivalent des communes de Challans et Aizenay réunies. Sa population augmente avec un taux de croissance annuel moyen de 0,8 %. Cette croissance, place le département au 10e rang des départements métropolitains. Cependant, comme dans tous les départements de la région, la croissance démographique vendéenne ralentit. En effet, entre 2010 et 2015, sa population progressait en moyenne de 1,0 % par an. La croissance démographique ralentit dans toutes les intercommunalités vendéennes, exceptions faites de la CA Les Sables d’Olonne et de la CA du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie qui ont les plus fort rythmes de croissance de la région. La CC Pays de Fontenay-Vendée connaît une inversion de tendance : sa population se stabilise entre 2015 et 2021 alors qu’elle diminuait entre 2010 et 2015. Dans cette intercommunalité, la commune de Fontenay-le-Comte continue à perdre des habitants, mais à un rythme moins élevé (-30, contre -140 entre 2010 et 2015). La population augmente principalement sur une large bande littorale allant de La Barre-de-Monts à La Tranche-sur-Mer, ainsi que sur la moitié nord du département. Les communes gagnant le plus d’habitants entre 2015 et 2021 sont Les Sables d’Olonne (+960 par an), Challans (+395), Saint-Hilaire-de-Riez (+245) et La Roche-sur-Yon (+230). La dynamique est nettement moindre au sud et à l’est du département. Trois intercommunalités voient leur population se stabiliser, après une période d’augmentation : les CC du Pays de Pouzauges, du Pays de la Châtaigneraie et Vendée, Sèvre, Autise. La CC de l’île de Noirmoutier perd, quant à elle, des habitants. CLIQUEZ POUR AGRANDIR . . LES SABLES D'OLONNE : près de 50.000 habitants 48402 + comptés à part = 49766 . Philippe Brossard-Lotz Le Reporter sablais ARTICLE COMPLÉMENTAIRE Les Sables-d'Olonne Vendée. STATS Population sablaise au 1er janvier 2024 : une Projection de l'INSEE la fixe à près de 50.000 habitants Les avant-derniers chiffres étaient les suivants avec 46.941 habitants pour la Commune nouvelle des Sables-d'Olonne, à la date de 2020. . . Les chiffres au 1er janvier 2024 vont paraître dans quelques jours. L'INSEE s'est contentée pour l'instant de transmettre les chiffres à chacune des communes françaises. Nous ne pouvons donc aujourd'hui analyser l'évolution. Nous attendrons la sortie des chiffres pour pouvoir étudier ces statistiques. Que sait-on au 23 décembre 2023 pour Les Sables-d'Olonne ? - 46.941 habitants pour 2020 - 48.402 habitants au 1er janvier 2023 - 49.766 habitants au 1er janvier 2024. soit une hausse de 2825 habitants en 4 ans, soit + 6,02 % sur 4 ans, et 1,5% par année. soit une hausse de 1364 habitants entre 2023 et 2024, soit + 2,8% en 1 an. Officiellement, la hausse entre le 1er janvier 2023 et le 1er janvier 2024 est de 2,8%, contre 4,17% entre 2022 et 2023. C'est conforme aux prévisions : il y a eu une forte migration vers le littoral, mais celle-ci tend à se réduire, notamment sur le littoral, sans doute en raison du coût de l'immobilier. On peut d'ailleurs le constater avec des réductions de classes scolaires sur l'ensemble de la Vendée. Rappelons qu'il s'agit de projections portant sur un nombre limité d'habitants lors des récensements : 8% recensés chaque année. Yannick Moreau, maire des Sables d’Olonne rappelle que La Ville ne porte aucune volonté de croissance démographique, mais bien un équilibre - subtil - permettant de maintenir une qualité de vie : "On constate donc un ralentissement, et c’est une bonne nouvelle, qui correspond à la volonté des élus de la Ville et de l’Agglo de freiner notre croissance démographique. Les choix politiques mis en œuvre dans le cadre du SCOT en vigueur et du futur PLUi doivent dans les années à venir confirmer cette tendance et l’inscrire dans la durée.". Signalons que le recensement intègre les habitants "comptés à part" : il s'agit d'individus dont la résidence habituelle est dans une autre commune (exilés ponctuels professionnels, étudiants etc...) mais qui ont conservé une résidence sur le territoire de la commune. Il y en a 1364 pour Les Sables-d'Olonne au 1er janvier 2024. Philippe Brossard-Lotz Le Reporter sablais . Publiez vos annonces légales: https://www.lereportersablais.com/annoncesjudiciairesetlegales/ . [author title="Philippe Brossard-Lotz" image="https://www.lereportersablais.com/wp-content/uploads/2018/09/Logo_LRS2.png"]Le Reporter sablais[/author]