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Les Sables-d’Olonne Vendée. Un car plutôt rosse a tenté sans succès de franchir la dune


Les Sables-d’Olonne Vendée. Un car plutôt rosse a tenté sans succès de franchir la dune

Mal lui en a pris. Un car transportant quelques jeunes a tenté de franchir la dune, de la rue Nationale vers la rue du Palais.
Le chauffeur était-il distrait, ou était-il pressé de montrer à ses jeunes passagers une des plus belles baies du monde ?


Toujours est-il qu’il a été pris au piège de la rue du Palais.
Il n’est pas le premier. Ils sont nombreux à se faire piéger, mais habituellement il s’agit de pilotes de camping-car, souvent étrangers, qui pénètrent dans des ruelles qui ne cessent de rétrécir au fur et à mesure de l’avancée du véhicule.

Le car dans une marche arrière délicate – Les Sables-d’Olonne Vendée

En ce jeudi 24 avril 2025, la rue Nationale a connu quelques embouteillages, heureusement de courtes durées. La Police nationale veillait. Il n’empêche, on se serait cru à certaines moments sur la Place de la Concorde à Paris. Des véhicules avançaient à contre-sens, d’autres reculaient en plein brouillard.
Tout cela se passait en silence ; il manquait un policier des années 50 ou 60, de ceux qui savaient manier le sifflet pour résoudre en quelques cris stridents un embouteillage. Tout cela se perd.


On n’ose imaginer la scène si cet embrouillamini s’était déroulé en Inde ou dans un de ces pays où le klaxon est roi ! Ah ! Nos habituels scribes sablais, qui se réveillent dès que leurs oreilles perçoivent une cymbalisation, s’en seraient donnés à coeur joie, envoyant les habituelles missives à qui de droit.

Virage arrière – Les Sables-d’Olonne Vendée

Il fallut une certaine dextérité à ce chauffeur car, s’il est simple de monter une côte aux Sables-d’Olonne, il est plus difficile d’en redescendre. A coup de poussées dans un sens puis dans l’autre, évitant les butées et des panneaux devenant brusquement indésirables pour réussir des virages arrières, il réussira à se faufiler (le terme est abusivement restrictif) vers une rue de secours pour enfin respirer.
Un attroupement de badauds commençait à se créer. Ceux-ci, c’en est sûr, auraient relevé les manches si nécessaire, pour déplacer l’importun si la manoeuvre avait échoué.


Pas de bravos, pas de hourrah, pas de vivas, pour une manoeuvre arrière qui le méritait pourtant.
Le temps n’est plus aux congratulations.
Il ne reste plus qu’à espérer que ce chauffeur aura trouvé le chemin adéquat qui mène au Remblai, autant dire le paradis.

Philippe Brossard-Lotz

Le Reporter sablais


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