Pays des Olonnes – Sourires et satisfactions après les préalables de la fusion à trois
Le lundi 6 février 2017, les trois maires des communes du Pays des Olonnes se sont réunis avec leurs directeurs des services respectifs afin d’avancer sur le dossier de la commune nouvelle des Sables d’Olonne. Ils tenaient, à l’issue de cette réunion, à faire part à la presse de l’entente cordiale qui les unissait et de la bonne volonté des uns et des autres d’avancer d’un même pas pour réussir cette fusion.
La fusion à deux était bien avancée et il faut désormais reprendre l’ouvrage pour l’accomplir à trois puisque la consultation au Château d’Olonne a entérinée la fusion des trois communes du Pays des Olonnes. Didier Gallot, le maire des Sables d’Olonne, a tenu à rassurer en indiquant que « l’ambiance qui régnait au sein de l’équipe était très bonne, sans arrière-pensée, et que la volonté de réussir cette fusion » dans les délais était fortement présente. Il a considéré que « c‘était un moment important pour nos trois communes qui vont former la 2ème commune de Vendée. » Il a ajouté que « le nouveau maire des Sables d’Olonne (nouvelle) trouvera une situation fixée et nous aurons tous les trois tenu nos engagements. Notre seul souci c’est l’avenir » montrant ainsi l’importance qu’il donnait à l’avenir de ce territoire pour le bien des populations qui y vivent.
Florence Pineau, maire d’Olonne-sur-Mer, a rappelé que le travail de fusion avait commencé avec deux communes et une méthode, tout d’abord; et qu’après la consultation favorable au Château d’Olonne les trois maires s’étaient rencontrés et que Joël Mercier avait accepté la méthodologie précédemment fixée ce qui permettra une continuité dans le travail effectué. Elle a estimé que cela allait conforter les concitoyens du pays des Olonnes ainsi que les agents municipaux qui auraient pu être craintifs sur l’évolution de leurs tâches et activités à la suite de la fusion. Florence Pineau s’est déclarée très satisfaite du travail en commun et que cela allait permettre d’aller de l’avant, tout un chacun étant respectueux du travail effectué par les uns et les autres.
Méthode Coué ?
On aurait presque pu penser à une communication de crise, si celle-ci n’était déjà passée… ou à une forme d’autosuggestion du type de la méthode Coué. Qu’importe si la réussite est au bout, au 1er janvier 2019 !
Joël Mercier prit la parole en dernier. Le visage souriant, il parut très détendu, libéré du poids d’un conflit qui durait depuis 18 mois. Il fit un court récit des derniers événements: « Les deux communes des Sables d’Olonne et d’Olonne-sur-Mer ont travaillé jusqu’ici à deux. La consultation auprès de la population du Château d’Olonne a été déterminante. Aussitôt le vote validé, j’ai écrit à mes deux collègues, dit-il, et nous avons eu une rencontre qui s’est déroulé dans un bon état d’esprit. » Il poursuit: « On a pris en considération le travail qui avait déjà était fait et qui était un préalable nécessaire. » Il a ensuite indiqué sa confiance dans l’avenir du territoire et a assuré que tout serait fait dans l’intérêt général. Il a ajouté que la fusion devrait se faire avec la collaboration des directeurs généraux et des services municipaux car une adhésion générale était absolument nécessaire. « L’objectif est d’avoir une vision large afin d’aboutir au 1er janvier 2019 » a précisé Joël Mercier. Il s’est dit satisfait des du climat dans lequel allaient démarrer les travaux.
Didier Gallot reprit la parole en insistant sur le fait qu’il fallait réussir la fusion des trois administrations relevant de la fonction publique territoriale et qu’il fallait rassurer les agents sur leur avenir. Il a ajouté qu’ensuite « le projet politique était simple: réussir la fusion. La (nouveau) mariage à trois remotive et redynamise. »
Florence Pineau précisa qu’il fallait rassurer les citoyens et que les communes étaient accompagnées par deux cabinets spécialisés pour réussir cette fusion. Ceux-ci vont effectuer un premier travail depuis l’arrivée du Château d’Olonne, en forme de diagnostic: prendre la mesure des données du Château, ce qui prendra deux à trois mois.
Elle souligna que la population serait informée progressivement de toutes les évolutions (NDLR: la présente information de presse étant la 1ère en la matière). Elle a émis le souhait que, tout en réalisant la fusion, un service public soit maintenu dans les mairies annexes, en phase avec la volonté de beaucoup d’avoir des services de proximité amélioré et de qualité et surtout pas atrophié. Didier Gallot acquiesça: « On parle beaucoup d’économies d’échelle mais il faut maintenir de la qualité. »
Fusion au 1er janvier 2019
Joël Mercier indiqua qu’il fallait associer le personnel (800 agents sur les trois communes) et les élus, le plus en amont possible, avec une sorte de Comité de pilotage comprenant des agents et des élus afin d’avancer sur un travail consensuel. Il ajouté qu’une réflexion allait être mené sur les différents bâtiments que possèdent et gèrent les trois communes.
Les trois communes vont tenter d’harmoniser leurs différences. D’une fusion à deux au 1er janvier 2018, on est désormais passé – grâce à une date opportunément glissée dans un journal local – à une fusion à trois au 1er janvier 2019. Le temps de résoudre et aplanir toutes les difficultés comme par exemple les doublons des noms de rues. Paraissant anecdotique, le sujet est loin d’être anodin car il peut poser des problèmes – en cas d’erreur ou d’oubli – aux services de sécurité, de pompiers ou pour des mises à jour et contrôles d’arrivées de gaz etc… Dans une fusion, chaque détail a son importance, de la bague de fiançaille… au nom des rues.
Philippe Brossard-Lotz
Le Reporter sablais