Publiez vos annonces légales: https://www.lereportersablais.com/annoncesjudiciairesetlegales/ 13 février 2025 Déclaration de la Section de la Roche sur Yon et du Pays Yonnais du Parti Communiste Français Se dire les choses sereinement et tranquillement. La Section du Parti Communiste Français de la Roche sur Yon et du Pays Yonnais, le Parti Socialiste, les Ecologistes et Place Publique, se sont exprimés ensemble lors d’une conférence de presse le 7 février dernier et ont déclaré être unies pour les prochaines élections municipales, prévues en 2026. Il s’en dégage une forte aspiration à construire un projet commun, à décider d’une candidature unitaire, partagée, pour être -le plus rapidement possible- en capacité d’animer une liste de rassemblement et de proposer aux Yonnaises et Yonnais une nouvelle ère de la démocratie locale. Pour ce qui la concerne, la section du Parti Communiste Français a tenu et tient à réaffirmer ses principes de base. Elle souhaite parvenir à la constitution d’une seule liste « alternative » à celle de la droite sortante. Cette liste devra être conduite par une femme ou un homme qui offre des garanties sérieuses : Garantie que la campagne électorale permette des échanges fructueux et responsables avec la population yonnaise qui soit dit en passant a beaucoup changé : Arrivée de populations hors Vendée, à la recherche de la sécurité, de la tranquillité, du « bien chez soi » ; arrivée de population en provenance de pays en guerre ou en grandes difficultés souvent « chassées » de chez elles (Entre 40 et 45 nationalités différentes la Roche sur Yon) ; arrivée de population à la recherche d’un emploi stable, d’une bonne formation professionnelle…etc. La Roche sur Yon n’est pas un « enfer ». Elle mérite mieux que des querelles politiciennes et des règlements de compte. Cette femme ou homme n’aura rien de « providentiel ». Il faudra seulement et d’abord qu’elle ou il impulse de l’amitié, de la fraternité, dans la ville. 3. Cette candidature doit aussi être susceptible d’occuper le poste de maire d’une ville chef-lieu de département, et à la tête d’une ville de plus de 50 000 habitants, et sans doute d’une agglomération de plus de 100 000 habitants. Des garanties concrètes sont à attendre de côté-là. S’il n’y a pas consensus autour de cette tête de liste et la liste, il faudra alors avoir recours à une « primaire citoyenne » dont les règles d’organisation seront débattues ensemble et au grand jour. En ce qui concerne le projet politique, des exigences incontournables doivent être « mises sur la table » Première exigence, celles de propositions débattues et adoptées avec les gens eux-mêmes, avec pour principe de base l’intérêt général. Le PCF met en débat dès maintenant avec la population, avec les associations, avec les institutions, avec les corps intermédiaires la question suivante : « Dans quelle ville aimeriez vous vivre ? ». Seconde exigence : Un mode de fonctionnement démocratique du Conseil Municipal. Le PCF s’engage pour un urbanisme apaisé. On voit que notre pays est en train de reconsidérer son action d'aménagement du territoire après avoir mis les territoires en concurrence ; après avoir sacrifié des milliers d’hectares de bonnes terres agricoles ; Il y a aujourd’hui des innovations réglementaires, telles que la zéro artificialisation nette ou l'impact du réchauffement climatique sur les côtes et dans l’intérieur. Nous changeons de monde face aux enjeux et défis tels que la lutte contre le réchauffement climatique, l'inclusion sociale et les droits humains. La question est de savoir si nous subissons ou si nous anticipons. Et les communistes sont plutôt partisans de l'anticipation plutôt que de subir les choses dans l'urgence. C’est un « dossier immédiat ». Il ne faudrait pas intervenir trop tard. Troisième exigence : Notre ville, sans attendre l’élection, doit se mobiliser contre la pauvreté et les exclusions. Ce n’est pas un sujet secondaire. Au lieu de les critiquer et de les remettre en cause, nous nous devons de retravailler l’organisation de nos services municipaux. Il y a tellement de transversalité, de prise d'initiative, d’organisation humaine que tout cela dessine l'évolution du service public. Quatrième exigence : L’ouverture au monde. Les pouvoirs locaux ont un rôle à jouer dans les affaires de ce monde : penser global, agir local ! La Roche sur Yon est devenue « une ville monde ». Cette vision du monde est extrêmement importante. Nous devons être clairs là- dessus. Nous avons besoin de redonner du souffle à cette « belle idée » ; et nous avons besoin aussi de voir les expériences d’autres villes comme dans d’autres pays et d’associer la population à ces échanges et ne pas réserver ceci à une « élite ». Nous pensons à ce que nous pourrions faire pour aider le Peuple Palestinien ; le peuple Kurde ; le peuple Cubain… Cinquième exigence : La crise sociale que nous vivons exacerbe ce sentiment de « mal être » et la recherche de réponses individuelles face à l’urgence sociale dont les jeunes sont victimes. Il n’en reste pas moins que l’action collective, au travers de la manifestation et de la pétition, reste populaire chez les jeunes. Un jeune sur deux a déjà manifesté. Ainsi, contrairement aux idées reçues, les jeunes sont loin d’être dépolitisés ou apathiques d’un point de vue civique. Ils sont politisés autrement. Leur intérêt pour la politique, la chose collective, s’exprime malgré leur défiance envers le système, l’ordre établi ou le personnel politique. Nous allons travailler à un « Plan d’urgence pour la jeunesse » qui identifierait des mesures immédiates que nous pourrions inscrire dans une réflexion plus globale. Sixième exigence : Pour les personnes vieillissantes ou en perte d’autonomie, l’égalité d’accès à une prise en charge à domicile de leur dépendance, ainsi qu’une aide à l’autonomie par des personnels qualifiés, formés et correctement rémunérés, sont de grandes nécessités. Il faut réfléchir à un « Service public du grand âge », et nous nous prononçons pour que les Ehpad dépendant des groupes privés soient placés sous tutelle. Septième exigence : La priorité des priorités reste et demeure l’inflation, la lutte contre la vie chère, les bas salaires, la précarité du travail. Notre ville doit se mobiliser pour l’accès de tous et toutes aux droits fondamentaux, aux soins, à l’hôpital, au logement, aux transports, à une alimentation saine, … Nous avons la perspective de réparer la France du travail par un pacte pour le pouvoir d’achat, pour le travail et la formation, avec des hausses des salaires et des pensions, par des conditions de travail dignes. Demain élus nous pouvons être en ce sens un point d’appui pour toutes et tous. Nous mettons sur pied, avec les militants communistes, toute une série de rencontres, sur le terrain, dans les quartiers ; à la porte des entreprises, des Hôpitaux, des écoles et autres Centres de formation ; à la porte des Services Publics. Nous avons commencé cette semaine avec les deux Hôpitaux publics de la Roche sur Yon, le CHD et le CHS. Nous allons aussi nous rendre à la porte des grandes entreprises. Nous avons tellement de choses à nous dire. Le PCF ne veut pas agir seul. Il se met à la disposition des forces qui le voudront afin de faire « Vivre » le « Vivre ensemble » et de réussir une réconciliation locale afin d’aller vers une réconciliation Nationale. C’est sur la base de l’acceptation de ces exigences que les communistes décideront de leurs engagements majeurs dans cette liste unitaire. Nous invitons toutes les forces de gauche, les forces du NFP (Nouveau Front Populaire) à se mettre d’accord sur leur participation réelle à la mobilisation globale. Pour la Section Marie-Françoise Michenaud Cédric Gaudeau Bernard Violain