Vendée Les Sables-d’Olonne. La Chaume Ancien Lycée Tabarly réunion publique: ce qui s’est vraiment dit
Réunion Publique : Projet Tabarly
La Ville avait invité, en ce mercredi 12 octobre 2022, les Sablais à participer à une réunion publique à la Salle des Fêtes dont le thème était la restructuration du site de l’ancien lycée Tabarly à La Chaume
La soirée était prévu en deux temps :
– Atelier participatif sur les usages et aménagements du futur parc public.
.La présentation s’est déroulée en 4 points:
– l’évolution du projet
– les outils pour maîtriser le projet
– le calendrier
– la contribution (à l’agencement) du square.Benoît Garnier, de l’Agence Magnum, était chargé de la présentation et de la coordination des ateliers.
Armel Pécheul, Benoît Garnier, Nicolas Chénéchaud
Les questions essentielles, semble-t-il, et qui firent l’objet des ateliers portaient sur les éléments suivants:
– le stationnement
– le jardin public
– la réserve pour le futur équipement public
– l’habitat.
Sont intervenus l’élu chargé de l’Urbanisme, Nicolas Chénachaud, le 1er adjoint chargé de La Chaume, Armel Pécheul et Benoît Garnier (architecte urbaniste).
Il a été rappelé que le dossier datait de 2019. Et qu’un nouvel élan était donné depuis la déconstruction.
Cette réunion publique était l’occasion de discuter de l’ensemble du projet, de la volumétrie, des usages, des parkings, étant donné qu’il était cependant prévu que 50% du foncier serait dévolu aux constructions et 50% aux espaces verts.
Autre volonté reprécisée, le souhait de permettre un accès à la propriété pour des habitants à l’année.
Enfin, sur les aspects architecturaux, Benoît Garnier indiqua la direction souhaitée: l’intégration à une identité, celle de La Chaume, qu’il considère comme très forte. La règle sera le refus du « pastiche »… (= imitation).
Il poursuivit dans une logique visant à satisfaire les Sablais et Chaumois qui pourraient être craintifs sur le projet architectural:
– un projet en harmonie, « des bâtiments superposés, des maisons « collées » mais toujours un rez-de-chaussée, un étage et un toit, le format habituel à La Chaume. »
Il est prévu également de s’intéresser aux « parcours » des habitants: voitures, venelles, plantations, murs de clôtures etc… avec toujours l’objectif de maintenir pour les habitants une intimité nécessaire, sans vis-à-vis, sans vues plongeantes chez le voisin.
« Un assemblage de choses assez simples mais en harmonie, avec une qualité finale dans toutes ses subtilités. »
Pourtant, les apartés n’étaient pas prévus au programme….
Dates
Il fut précisé que la programmation (dates) n’avait pas changé.
Il est prévu le dépôt d’un permis d’aménager, le choix d’un promoteur et de son architecte à l’automne 2023.
C’est à la fin de l’année 2025 ou au début de 2026 que les habitants pourront aménager.
A une personne qui pensait pouvoir repousser certains choix en raison du délai, il fut répondu par la négative: l’appel à projet c’était maintenant car ensuite la construction prendrait 18 mois.
Evolutions
Parmi les évolutions prévues ou actées, il en est une qui n’est pas des moindres: la rampe aérienne prévue à l’extérieur sera désormais intégrée au bâtiment.
Le stationnement sera perméable et en over-green (gazon).
Parking
Il fut rappelé que les emprises sur La Chaume rendrait toujours le stationnement contraint (voir plus loin les répartitions dans le projet).
Il y aura 70 places en souterrain pour l’îlot construit – donc pour les habitants – certaines étant vendues ce qui pourrait satisfaire éventuellement des riverains – et 68 places en extérieur aérien.
Les 68 places publiques aériennes seraient réparties au nord et au sud, permettant le stationnement pour les visiteurs et les clients des commerces, en fonction des rotations liées aux allées et venues.
Une nouvelle donne est venue s’interposer dans le dossier; les habitants de deux rues, la rue de la Forge et la rue du Moulin, ont des volontés discordantes. Les habitants de la rue de la Forge considèrent impossible que cette rue puisse soutenir seule une circulation importante en provenance des nouveaux habitants et visiteurs.
Ils souhaitent donc que la circulation prévisible soit équilibrée entre les deux rues.
Un compromis est recherché, mais d’ores et déjà, il est annoncé que ce changement entraînerait de facto l’obligation de mettre en place un double accès et donc une double rampe !
Sans compter que ce changement éventuel devrait déplaire aux riverains habitant rue du Moulin…
Quelques imprécisions
Une intervenante rappela sa crainte de voir des maisons avec deux étages, ce qui risquerait de faire jurisprudence. Elle s’étonna d’apprendre qu’il y aurait des maisons avec des mezzanines pouvant constituer une sorte de 2ème étage entraînant alors le risque de vues plongeantes chez le voisin.
Armel Pécheul répondit que le projet verrait des hauteurs bien en-dessous des maximum prévus au PLU actuel. La conversation se poursuivit sur le sens des mots mezzanine et attique (partie supérieure qui vient couronner une construction).
La personne qui avait lancé le débat lança: « Vous ne répondez pas à ma question! Y a-t-il un 2ème étage ? »
Après quelques atermoiements, la réponse fut la suivante: « Il y aura 2 maisons avec des combles mais pas d’attique ».
Mais on resta assez peu précis sur la détermination des hauteurs prévues.
On sait, par contre, que les engagements sont de maintenir l’ensemble à 30 ou 32 logements maximum, « bien en dessous de ce qui serait possible. »
Ateliers
Des ateliers eurent lieu durant la soirée avec comme objectif de faire des choix, les plus appropriés possibles.
Avec une composante d’importance: il ne fallait pas faire de choix en fonction de ses propres envies, mais en fonction des besoins futurs des jeunes générations appelées à habiter dans cet ensemble résidentiel.
Pour faciliter les choses, des choix avaient été prédéterminés, non pas pour orienter comme on pourrait le croire, mais pour proposer des choses réalisables et d’intérêt.
Parmi les réponses, des arbres, des figuiers, des tamaris, des mimosas et des lilas; un mur d’escalade; des ateliers intergénérationnels; des arbres fruitiers; des sols végétalisés; du mobilier urbain permettant de s’asseoir pour lire; des arbres pour être à l’ombre lorsque le soleil est ardent; un potager; des jeux de ballons; un espace polyvalent en sable ou en dur – pas vert – pour organiser des fêtes de quartier; une crèche (puisque la volonté est de loger de jeunes couples).
Il avait été question précédemment d’une bibliothèque, mais il semble que ce choix ait été abandonné. Et il fut aussi demandé un enfouissement des réseaux.
Comme on peut le voir, les choix sont assez simples. Pas de piste d’hélicoptère, ni de piste de karting, pas de stand de balltrap, ni de boulodrome. Pas de chenil prévu pour nos amis les animaux. Pas de minigolf.
On reste dans des choix plutôt orientés vers la quiétude…
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Choix durant les ateliers
lereportersablais@gmail.com